Qu’est ce qu’un écosystème ?
Un écosystème se définit comme l’ensemble des interactions d’une communauté d’organismes avec leur environnement physique. Ils ont des propriétés uniques et émergentes qui ne sont pas possédées par la population individuelle qui les compose, mais par leurs interactions communes.
L’exemple du parc national du Serengeti en Tanzanie
Voici l’exemple parfait d’écosysème. J’associe toujours la région du Serengeti à l’aire de conservation Ngorongoro et son très connu cratère. La formation et la destruction de l’un a permis la naissance de l’autre. Ici en l’occurence, le cratère Ngoro, avant de devenir une caldeira, a explosé et a projeté des milliers de tonnes de cendres et de roches qui a recouvert les plaines du Serengeti. D’ailleurs vous le comprenez très bien quand vous vous aventurez dans le parc, avec les fameux rochers volcaniques KOPJES, sur lesquels d’ailleurs nous pouvons fréquemment apercevoir des lions contemplant la savane.
L’homme a mis des limites sur un territoire où seules celles de la nature sont légitimes.
Un espace sauvage ne s’arrête pas à la frontière que l’homme a décidé: le Masai Mara au Kenya n’est que le prolongement de la savane présente en Tanzanie. Ces deux parties ne font qu’un en réalité. Il s’agit d’un même territoire avec des critères homogènes: la faune très importante se font dans une savane jaunâtre et une végétation riche, entourés par les roches et les montagnes à haute altitude.
Il y a un côté symbolique à cela : Pourquoi se limiter à une frontière qui ne respecterait pas la réalité naturelle d’un environnement bien précis?
Je suis convaincu par l’approche globale des choses pour favoriser le savoir et développer nos connaissances.
Connaître un écosystème c’est comprendre tous les aspects de sa biodiversité et ainsi tous les enjeux de protection à l’avenir.
Un écosystème de référence
Un territoire sans présence, sans influence réelle de l’homme ce qui en fait un territoire de référence
Ce qui m’a frappé dans cette zone, c’est qu’elle est idéale pour observer la vie dans un environnement sain, sans réelle présence de l’homme. Nous sommes clairement dans un endroit privilégié.
Si influence de l’homme se fait sentir, et c’est bien regrettable, ce n’est pour le moment que sur les conditions météorologiques qui reflètent déjà le réchauffement climatique. En effet, les animaux ont déjà commencé à modifier leur comportement, puisque lors de mon dernier voyage en Tanzanie (2019), j’ai observé la grande migration à la fin du mois de mai. Généralement, celle-ci se situe courant juin – juillet. Même les guides s’en sont aperçu. La météo change dans cette zone et par exemple dans la ville d’Arusha les pluies sont moins fortes, moins régulières et la météo est plus clémente entre la saison sèche et la saison des pluies.